La traduction comme source de création. Le paratexte de traducteur
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DOKHTOURICHVILI, Mzaro. La traduction comme source de création. Le paratexte de traducteur. In: Etudes Interdisciplinaires en Sciences humaines (EISH), 2017, nr. 4, pp. 170-187. ISSN 1987-8753.
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Etudes Interdisciplinaires en Sciences humaines (EISH)
Numărul 4 / 2017 / ISSN 1987-8753

La traduction comme source de création. Le paratexte de traducteur


Pag. 170-187

Dokhtourichvili Mzaro
 
Université d’État Ilia
 
 
Disponibil în IBN: 12 iulie 2023


Rezumat

Résumé: Du fait que la traduction se base avant tout sur la nature créative de la langue et qu’elle porte le caractère interdisciplinaire, elle peut être considérée comme une source de découverte, d’information, d’inspiration, de création, d’écriture ou de réécriture. En effet, la traduction est une réécriture qui accorde au texte traduit l’existence dans une autre langue et une valeur renouvelée dans une autre culture, puisque «La traduction est dans la culture. Elle est culture» (Cordonnier). Une des conditions préalables de la traduction, c’est de comprendre le texte à traduire. Or, la question se pose, comme le fait Walter Benjamin, en quelle langue comprendre le texte, en langue de départ ou en langue d’arrivée ou «dans la différence, dans le retardement» (Derrida). Alors, la tâche du traducteur est de tenir compte des différences culturelles et de les mettre en valeurs à l’aide des commentaires, des annotations… De cette façon, il devient le co-auteur ou un auteur second, comme l’affirment les traductologues, et porte une responsabilité partagée avec l’auteur pour la qualité du texte. Lors de l’interprétation du texte qui est une étape précédant la traduction, c’est le problème de l’intertextualité qui surgit. Ainsi, à part une double compétence linguistique, le traducteur doit avoir l’expérience d’intertextualité dans sa propre langue ce qui motive, souvent, de nombreux commentaires qu’il apporte à sa traduction. La paratextualité sert à révéler le rapport entre auteur-texte-lecteuréditeur et la coopération entre l’auteur et l’éditeur en vue de susciter l’intérêt du lecteur pour le texte concret ou pour toute l’oeuvre de l’écrivain donné. Pour ce qui est des textes traduits, aux deux types de paratextualité – péritexte (paratexte d’auteur ou auctorial) et épitexte (paratexte d’éditeur), nous devons ajouter le paratexte de traducteur qui se présente le plus souvent sous formes de préface/ postface, de commentaires ou de notes en bas de page. Parmi les éléments paratextuels, nous allons étudier plus particulièrement les préfaces-postfaces, les commentaires des traducteurs et les notes de bas de page (éléments paratextuels co-auctoriaux), leur importance dans l’éclairage des éléments intertextuels et, plus particulièrement, des phénomènes culturels que contient le texte à traduire.

Due to the character of translation, that it is primarily based on the creative nature of the language and is interdisciplinary, it can be seen as a source of discovery, information, inspiration, creativity of rewriting. Evidently, translation is a rewriting that gives the existence to a text in another language and consequently, contributes a renewed value to another culture, since «Translation is in culture. It is culture» (Cordonnier). One of the prerequisites of translation is to understand the text as a subject of translation. The question arises, as Walter Benjamin notes, in what language to understand the text, in the language of origin, or in the language of translation, as a linguo-cultural product, or “in difference, in retardation” (Derrida). Thus, the translator’s task is to take cultural differences into account and to put them into value using comments, annotations ... thus, a translator becomes the co-author or a second author,- a translatologist, that carries a shared responsibility with the author for the quality of the text. When interpreting the text of origin, as a stage preceding the translation, there arises a problem of intertextuality. Thus, apart from a double linguistic competence, a translator is bound to have the experience of intertextuality and a relevant competence of literary interpretation in his own language, which contributes to a rich environment of the piece of translation and as a result, gives a rise to a variety of comments that he renders to the translation. Paratextuality serves to reveal an author-text-reader-publisher relationship and a cooperation between an author and a publisher in order to attract a reader’s interest for a particular text or for the whole body of the translation product that a writer publishes. In the case of translation, the two types of paratextuality – peritext (author’s paratext) and epitext (paratext of a publisher) – are enriched by the translator’s paratext which is most often presented in the form of a preface / postface and comments. Among the paratextual elements, we will study in particular the prefaces / postfaces, the footnots and the comments of the translators (co-auctorial paratextual elements), their importance in illustrating a variety of the intertextual elements and, more particularly, the cultural phenomena rendered to the translation.

Cuvinte-cheie
traduction, paratextualité, paratexte de traducteur, paratexte auctorial/co-auctorial, éléments paratextuels, création,

translation, paratextuality, paratext of translator, paratext auctorial / co-auctorial, paratextual elements, creation