Dasns les fourmillières des fourmis (les insectes sociales) ou dans leur voisinage habitent environ 100 espèces des insectes (des poux, des arraignés, des larves de papillons, des coléoptères etc.). Cette relation de symbiose entre ľinsecte hôte et les autres insectes etrangèrs est nommée mirmecophilie. Dans la littérature de specialité on connaît des coléoptères mirmecobiontes des familles Pselaphidae, Ptiliidae, Cholevidae, Staphylinidae [5]. Dans la République de Moldova, de ľordre Coléoptèra, la famille Staphylinidae, dans le procès de recherche sont inclus 9 sous-familles: Omaliinae, Tachyporinae, Habrocerinae, Aleocharinae, Oxytelinae, Oxyporinae, Steninae, Paederinae, Staphylininae. Parmi les staphilinides mirmecobiontes connues qui peuvent peupler les fourmillières, on se trouvent dans leur voisinage il y a des representants de la sous-famille Aleocharinae. Ľ aleoharine Lyprocorrhe anceps (Erichson, 1839) peut être rencontré rarement dans les fourmillières des fourmis de genre Formica [4]. Geostiba circellaris (Gravenhorst, 1802) s’accumule dans la litière des forêts, peut être rencontré rarement dans les amas des plantes accumulées sur les bords des étangs, sur les champignons, dans la couche herbue. Pendant la periode d’hibernation cette espèce peuple les fourmillières des fourmis (les genres Lasius, Formica), mais au printemps elle migre en cherchant d’autres biocénoses [4]. Drusilla canaliculata (Fabricius, 1787), comme l’espèce précédante, pendant le printemps et l’été se trouve dans le voisinage de fourmillières, mais en hiver elle migre dans l’intérieur de celles-ci pour hiberner [4]. Zyras collaris (Paykull, 1800) şi Zyras haworthi (Stephens, 1832) sont des mirmecobiontes tipiques. Ils se nourrissent avec des fourmis malades ou mortes. En hiver ils migrant vers l’intérieur de la famille des fourmis de genre Lasius, celles-ci etant la principale source d’abri, mais plus rarement dans l’intérieur de la famille des fourmis de genre Formica [4]. Les espèces d’aleocharines mirmecobiontes se distinguent entre elles-mêmes d’après la forme de la tête, de la coloration, de la densité de pubescense et de ponctuation, par la présence des taches etc. Chez Drusilla canaliculata (Fabricius, 1787), sur la partie moyenne et sur la partie postérieure du pronote est présente une cavité. Chez Zyras collaris (Paykull, 1800) şi Zyras haworthi (Stephens, 1832) les éléments morphologiques de reconnaissance sont les elitres avec une punctuation fine, dense et granuleuse. Sur la surface suturale les elitres sont courtes, mais sur la partie latérale un peu plus longues. La surface du corps poilue, d’une couleur brun foncé, avec des nuances métaliques, cette pubescense est dense et rude au contact [2,3]. Geostiba circellaris (Gravenhorst, 1802), a la longueur du corps de 1,7-3,2 mm. La couleur du corps est brun-jaune, avec les bords latérals de l’abdomen parallèles. La tête est plus allongée qu’arrondie [1].