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SM ISO690:2012 VUILLEMIN, Alain. La découverte de l’«Autre», de l’Indien et de l’Européen, au Brésil, à travers les traductions et les transpositions en français du poème épique de José de Santa Rita Durão sur la découverte de Bahia: Caramurú. Poema épico do descobrimento da Bahia (1781. In: La Francopolyphonie, 2012, nr. 1(7), pp. 129-143. ISSN 1857-1883. |
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La Francopolyphonie | ||||||
Numărul 1(7) / 2012 / ISSN 1857-1883 | ||||||
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Pag. 129-143 | ||||||
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Rezumat | ||||||
La découverte du Brésil, au début du XVI° siècle, a bouleversé la vision du monde des Européens à la Renaissance. L’« Autre », l’Indien, l’autochtone, est d’emblée perçu d’une manière très contradictoire. Il est tantôt idéalisé, tantôt décrié. Il est aussi subtilement nié.
Un poème épique portugais, celui qui raconte la découverte de la région de Bahia, au Brésil, intitulé Caramurú. Poema épico do descobrimento da Bahia, conçu au Portugal en 1781
par un prêtre né au Brésil, le frère José de Santa Rita Durão, le révèle. Ce récit épique, fondateur du sentiment de l’identité brésilienne, raconte l’histoire, à partir de 1509 ou de 1510, du tout premier habitant européen du Brésil, un naufragé nommé Diogo Alvares Correa. Recueili par une tribu indienne, il fut surnommé « Caramurú » ou encore « Jakaré-
Ouassou ». Il s’y maria avec une indienne, nommée Paraguaçú, qui sera baptisée en France,en 1528, sous le nom de Katherine du Brésil. Ce récit tente de reconstituer comment se serait produite au Brésil, au tout début du XVI° siècle, la toute première rencontre entre les indiens et celui qui est considéré comme le tout premier habitant européen du Brésil. Cette tentative est néanmoins biaisée par de multiples stéréotypes, par des préjugés moraux et
religieux, et aussi par des partis pris politiques, indianistes, qui ont été très accentués par les
traductions et les transpositions qui ont été faites de ce poème en français. Après une éclipse jusqu’au milieu du XX° siècle, ce thème a ressurgi en 1945 au Brésil, à Rio de
Janeiro, à travers un dernier, roman publié en portugais par Olga Obry, Catarina do Brasil: a índia que descobriu a Europa (Catherine du Brésil: une indienne qui découvrit l’Europe), qui a été ensuite et auto-traduit en français et publié en France, en 1953, sous le titre de Catherine du Brésil, filleule de Saint-Malo. Ces titres indiquent déjà les renversements de perspectives qui se sont produits au fil du temps. C’est aussi un épisode très méconnu des
relations entre le Brésil et la France qui est évoqué. Comment cette double découverte de l’«Autre» est-elle reconstruite? Comment ce qui est dit en ces derniers textes des us très différents des uns et des autres, des Indiens et des Européens, et de leurs croyances, en apparence très proches, les révèle-t-il comme autant de doubles inversé et de reflets mutuels, dissymétriques? |
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Cuvinte-cheie Interculturalité, Brésil, Caramuru, Europe, France |
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