Introduction. La chirurgie laparoscopique apparaît comme une approche attrayante pour les pathologies rénales et est réalisée avec une variabilité technique. La sécurité et l’efficacité de la chirurgie urologique laparoscopique et son impact sur la qualité de l’acte médical sont justifiés. Matériel et méthodes. Cette étude a recruté 72 patients atteints de pathologies rénales oncolgiques et non oncologiques qui ont été détectés par Uro CT et ont subi des interventions laparoscopique de néphrectomie radicale, résection partielle et résection du kyste renal. Résultats. Sur le nombre total de 72 patients, 15 patients ont reçu un diagnostic de tumeurs rénales antérieures et dans 5 cas de tumeurs rénales postérieures. 52 autres patients ont ete diagnostiqués avec des kystes rénaux. Ont été réalisées 15 interventions de néphrectomie radicale, 5 néphrectomies partielles et 52 résections de kystes rénaux avec une durée chirurgicale moyenne de 120 minutes et une hospitalisation de 72 heures. Dans le cas de deux néphrectomies partielles a été appliquée l’ischmémie, trois néphrectomies partielles sans ischémie. Les taux généraux de complications attribuées à la laparoscopie dans les 20 et 40 premiers cas étaient identiques. Sur le nombre total de résections de kystes rénaux, une a nécessité une conversion chirurgicale en raison d’une hémorragie parenchymateuse. Deux cas de néphrectomie radicale et un cas de néphrectomie partielle ont nécessité la transfusion sanguine. Conclusion. Les interventions laparoscopiques sont sûres, efficaces, diminuent la durée de l’hospitalisation et les complications septiques postopératoires.