La pensée est libre, affirmait M.T. Cicéron au premier siècle avant JC, la société internationale n’a cependant pu inscrire dans le plan juridique la célèbre citation qu’à la fin du XIXe siècle, au début du XXe siècle. Grâce aux efforts titanesques des personnalités éminentes de l’époque et à la réceptivité des autorités nationales, l’humanité a réussi à inclure la liberté de pensée dans la liste des libertés et droits civils fondamentaux, qui appartiennent à chacun de nous depuis la naissance et que l’État ne peut priver. Le mécanisme européen de protection des droits de l’homme, basé sur les dispositions de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, a pris soin de développer le contenu de cette liberté, en l’adaptant à la réalité de l’époque.