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SM ISO690:2012 BĂLĂIŢĂ, Raluca. Approche énonciative du discours théâtral. In: Tradiţie şi modernitate în abordarea limbajului: Materialele colocviului comemorativ international consacrat aniversării a 65-a de la naşterea profesorului Mircea Ioniţă, 25 noiembrie 2006, Bălţi. Bălţi: Universitatea de Stat „Alecu Russo" din Bălţi, 2006, pp. 188-189. ISBN 978-9975-50-014-2 . |
EXPORT metadate: Google Scholar Crossref CERIF DataCite Dublin Core |
Tradiţie şi modernitate în abordarea limbajului 2006 | ||||||
Colocviul "Tradiţie şi modernitate în abordarea limbajului" Bălţi, Moldova, 25 noiembrie 2006 | ||||||
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Pag. 188-189 | ||||||
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Rezumat | ||||||
La théorie de l’énonciation tient actuellement une place importante dans l’enseignement universiatire de la grammaire et des textes. Une analyse du discours théâtral doit tenir compte nécessairement de son statut énonciatif particulier lié à l’existence de deux situations communicatives: une situation externe, qui a pour énonciateur l’auteur et pour énonciataires les lecteurs/ spectateurs, et une situation interne où les différents personnages sont successivement énonciateurs et énonciataires. Les définitions que l’on a proposées jusqu’à présent sur la communication théâtrale font appel à des termes utilisés pour la définition de la communication ordinaire: émetteur, récepteur, message, code, canal. Tous les sémioticiens du théâtre ont insisté sur la particularité de ce type de communication, à savoir sa duplicité (D. Maingueneau). Au théâtre on a affaire à un double destinataire, à une double réception (interne et externe): apparemment, les personnages sur la scène échangent des propos, leurs messages étant destinés à des interlocuteurs intra-scéniques, mais, en fait, le véritable destinataire est le lecteur/spectateur qui n’a pas la possibilité de réagir verbalement. Ce récepteur extrascénique doit intrepréter l’ensemble des discours qui lui sont adressés indirectement, donner un sens à la pièce tout entière. Le discours théatral fonctionne sur le mode du trope communicationnel qui “opère un renversement de la hiérarchie des destinataires” (Catherine Kerbrat-Orecchioni). Une étude de l’organisation énonciative du discours théâtral doit être centrée sur des faits énonciatifs tels que: instances énonciatives et aspects polyphoniques, connecteurs, focalisation, structure information- nelle (thème-rhème), discours représentés, implicite de la première et de la seconde énonciation, actes de langage, expressions référentielles, etc. Certainement, les instruments offerts par la linguistique de l’énonciation, la pragmatique, les théories de l’interaction et de la conversation, la linguistique et la sémiotique textuelles sont utiles pour la description du dialogue de théâtre. Pour ce faire, on peut prendre comme point d’appui le cadre théorique proposé par E. Benveniste, O. Ducrot, C. Kerbrat-Orecchioni, H. P. Grice, J.-L. Austin, J. R. Searle, la théorie de la pertinence de D. Sperber et D. Wilson, les travaux de J. Moeschler et A. Reboul, la théorie scandinave de la polyphonie linguistique (La ScaPoLine). Comme une étude du discours théâtral doit prendre en considération tant l’aspect dramaturgique que l’aspect linguistique de cette forme de discours, les analyses avancées par les théoriciens du théâtre (P. Pavis, M. Corvin, N. Fournier, G. Girard, M.-C. Hubert, P. Larthomas, M. Pruner, F. Rullier-Theuret, A. Ubersfeld, etc.) constitueront, elles aussi, un instrument important dans notre démarche. |
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