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SM ISO690:2012 DEMORGON, Jacques. Critique de la raison interculturelle.
Une nouvelle intelligibilité de l’histoire humaine. Trois grandes figures antagonistes de l’humain en genèse. In: La Francopolyphonie, 2012, nr. 1(7), pp. 13-22. ISSN 1857-1883. |
EXPORT metadate: Google Scholar Crossref CERIF DataCite Dublin Core |
La Francopolyphonie | ||||||
Numărul 1(7) / 2012 / ISSN 1857-1883 | ||||||
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Pag. 13-22 | ||||||
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Rezumat | ||||||
Dans la mondialité en développement, on pose et on pratique des formations à des compétences « interculturelles ». La généralisation – voire la standardisation pédagogique –
de ces formations est souhaitée. Cependant nombre d’auteurs ont trouvé – comme nous, dès notre Critique de l’interculturel (2005) – que cet « interculturel » se simplifiait la tâche au regard des désordres tragiques qui ne cessent d’émerger dans notre actualité. Il y une résistance et un renouvellement des faits multiculturels. Il y a des tentatives transculturelles de toutes sortes non exemptes d’insuffisance voire de perversion. Plutôt qu’un ralliement à l’interculturel comme solution, il faut sans doute préférer une position plus exacte des difficultés qui sont tout ensemble multi-, trans- et interculturelles. Une telle triade adaptative antagoniste s’impose comme signe pour éviter les erreurs – sans cesse renaissantes – d’un universalisme illusoire et d’un culturalisme sans horizon.
Dans la même perspective, une nouvelle intelligibilité devra revoir plusieurs dichotomies réductrices au bénéfice d’une complexité supérieure. Ainsi « pluri-, inter-, transdisciplinaire ». Ou, tout autant, « particulariser, généraliser, singulariser » (Demorgon 2010a). Ou encore « identité, altérité, intérité ». Ces exemples, parmi d’autres aussi au-delà du triadique, témoignent de la mise en oeuvre de pensées et d’actions antiréductionnistes. Celles-ci ne sont possibles qu’en comprenant les antagonismes destructeurs en les référant aux « dispositifs » à inventer pour qu’ils deviennent constructeurs. Pour cela, il faut accéder à une théorie des acteurs, des stratégies, des cultures et des sociétés, appuyée sur la constitution d’une « information monde » (Demorgon, 2002). Celle-ci est désormais en cours d’émergence: de la « Grammaire des civilisations » de Braudel ((1963), 2008) aux multiples contributions d’aujourd’hui sur l’économie, la géographie, l’histoire, globales (Diamond, 2000; Baechler, 2002; Goody, 2006, Cosandey, 2007; Testot, 2008; Norel, 2009). «L’information-monde » doit devenir le nouvel objet, en
débat et réactualisé, de formations exigeantes aux développements et aux devenirs culturels sociétaux. Au-delà des deux méthodes « comparative-descriptive » et «compréhensiveexplicative», une troisième émerge: «dialogique-implicative» dont l’une des références
fondatrices est de récuser le réductionnisme « fait-valeur », comme H. Putnam, 2004, l’a montré. |
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Cuvinte-cheie mondialité, compétences interculturelles, triade adaptative antagoniste, nouvelle intelligibilité, dichotomies réductrices |
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