Le titre de cette étude a soulevé longtemps d’innombrables objections de nature métodologique, que nous avons éliminées progressivement. Les concepts de réel et d’iréel ne nous praissaient pas méthodologiquement opérqtoires puisque leur excessive fluidité rendait difficile une définition objective. Cependant, bientot, il nous a paru évident que réel et irréel ne pourraient jamais fonctionner comme des concepts antinomiques, comme à première vue on aurait pu le penser à partir de l’usage traditionnel, vague, et imprécis, de ces deux lexèmes. D’un coté, l’habituel chevauchement du réel et de irréel, notions souvent prises a priori comme synonymes respectivment de concret, vrai et abstrait, fantastique, imaginaire, onirique, semblait rendre plus problématique le travail préliminaireet indispensable consistant à définir les termes qui permettraient une description et une analyse correctes du corpus en question.