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SM ISO690:2012 DEMORGON, Jacques. L’homme insuffisamment cognitif et pragmatique. Le fait et la valeur – le dire et le faire – le profane et le sacré. In: La Francopolyphonie, 2014, nr. 1(9), pp. 15-46. ISSN 1857-1883. |
EXPORT metadate: Google Scholar Crossref CERIF DataCite Dublin Core |
La Francopolyphonie | ||||||
Numărul 1(9) / 2014 / ISSN 1857-1883 | ||||||
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Pag. 15-46 | ||||||
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Rezumat | ||||||
La mondialisation terrestre, la mondialité cosmique entraîne la globalisation de l’histoire. La diversité des cultures, simultanées et successives, réalise une expérience géante. À la réflexion, les diachronies se muent en synchronies adaptatives. D’où un nouvel interculturel possible, plus qu’adaptatif, inventif, créateur. C’est le cas pour la synchronie adaptative que constitue notre dualisation centrale du cognitif et du pragmatique. Trois dualisations lui sont liées : le fait et la valeur – le dire et le faire – le profane et le sacré. Un courant culturel renforce l’opposition des pôles au point de les faire s’ignorer, voire de négliger l’un d’eux. Un autre courant culturel les mêle risquant de les confondre. Une troisième orientation est indispensable, celle de leur distinction articulée. Nous verrons cela à propos de trois grands « faits-valeurs » : celui du « nous » de l’identité, celui du « eux » de l’altérité et celui de l’« entre » des échanges et du commerce. « Identité, altérité, intérité » fonde le « fait-valeur » supérieur de l’intérité intégrante. Elle seule permet à l’humain de répondre à sa néoténie. Celle-ci permet le déploiement de ses moyens à l’infini vers l’infini du monde et des autres. Toutefois, la néoténie est aussi vécue comme une incomplétude. Cela entraîne les humains vers des fins susceptibles de les satisfaire, de les compléter. Ils détournent alors leurs moyens au service de ces fins. Agamben montre que ces moyens sont les seuls vrais « faits-valeurs » de l’humain : communauté, visage, geste, amour, langage, pensée, politique. Agamben place à l’origine de l’humain le « sacrement du langage » selon lequel il n’y aurait ni religion, ni droit, ni politique, ni science. Cela nous permet de reprendre aussi l’articulation du profane et du sacré. Les quatre grandes formes de sociétés successives – tribales, royales et impériales, nationales marchandes et, aujourd’hui, d’économie informationnelle mondialisée – ont toutes opéré une capture singulière du sacré pour se constituer. Comment diminuer, sinon réduire, le côté non humain du sacré et restaurer sa contribution à l’humanisation poursuivie. Tâche, cognitive et pragmatique, infinie ! Une possibilité en cours hyper fragile : une création culturelle religieuse s’amorçant au plus haut niveau de spiritualité de chaque religion pour combattre des misères religieuses où prolifère toujours la violence des meurtres. |
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Cuvinte-cheie cognitif, « fait-valeur », néoténie, « profane, sacré », pragmatique, langage, histoire, expérimentation, humanisation |
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