Le défi sémiotique de l’interculturel mondial. Moyens et fins. Hominisation et humanisation
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DEMORGON, Jacques. Le défi sémiotique de l’interculturel mondial. Moyens et fins. Hominisation et humanisation. In: La Francopolyphonie, 2013, nr. 1(8), pp. 9-34. ISSN 1857-1883.
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La Francopolyphonie
Numărul 1(8) / 2013 / ISSN 1857-1883

Le défi sémiotique de l’interculturel mondial. Moyens et fins. Hominisation et humanisation

Pag. 9-34

Demorgon Jacques
 
Universitatea Bordeaux-1
 
 
Disponibil în IBN: 9 aprilie 2014


Rezumat

comprendre son fondement anthropologique, son déploiement historique planétaire, sa situation au coeur de l’évolution humaine ? Dans notre première partie, nous plaçons cette question de la semiosis de l’interculturel mondial sous l’éclairage de la néoténie comme fondement de l’hominisation. Celle-ci fait que l’acteur humain, non programmé par la nature, doit se donner à lui-même ses propres fins. Dans notre seconde partie, nous voyons varier ces fins au cours de quatre époques successives de l’histoire. Il en résulte un sentiment contrasté. En dépit des fins différentes choisies, les sociétés humaines n’ont jamais pu éviter des catastrophes d’une gravité extrême. Des comportements inhumains, répétés, démentent les humanisations pourtant mises en avant, qu’elles soient religieuses, politiques, économiques. Ce constat prégnant et pesant s’accompagne cependant d’un autre constat, positif, celui des réussites exceptionnelles, éblouissantes des acteurs humains dans les domaines techniques, médicaux, scientifiques, esthétiques. Or, ces réussites proviennent de l’exercice appliqué mais spontané de leurs moyens d’hominien. Dès lors, notre troisième partie doit étudier la semiosis de l’interculturel mondial sous l’angle des dialogiques entre fins; entre moyens ; et entre moyens et fins. Des contributions exceptionnelles d’Agamben, de Van Lier, de Ricoeur sont nécessaires. Nous voyons que la semiosis de l’interculturel mondial est en question et s’engendre entre les moyens de l’hominisation, les fins esquissées par ces moyens et les fins que les acteurs humains se choisissent. Le chemin, non linéaire, multiplement interactif, entre hominisation et humanisation a même reçu de Michel Serres son beau nom : l’hominescence.

Cuvinte-cheie
anthropologie, Divin marché, fins et moyens de l’humain,

droits de l’homme