L’expérience de la transformation post-socialiste dans une trentaine de pays au cours des années 1990 et 2000 a été accompagnée de nombreuses surprises, qui sont autant des questions épineuses pour les sciences sociales. Les deux faits stylisés du processus historique de transformation sont la diversité frappante des trajectoires nationales de changement, et l’importance manifeste que revêtent dans ce mouvement les rapports et les règles informels. Dans cet article, on s’interroge sur la façon dont le rapport entre le changement institutionnel formel et celui informel peut contribuer à éclaircir la question de la variété des voies de transformation et des formes nationales du capitalisme post-socialiste.