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SM ISO690:2012 DĂRĂBUŞ, Carmen. Homo viator – experienţa alterităţii insulare. In: La Francopolyphonie, 2012, nr. 1(7), pp. 327-335. ISSN 1857-1883. |
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La Francopolyphonie | ||||||
Numărul 1(7) / 2012 / ISSN 1857-1883 | ||||||
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Pag. 327-335 | ||||||
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Rezumat | ||||||
Les époques historiques ont imaginé des différents objectifs et des mécanismes psychologiques de la typologie homo viator. Dès l’antiquité guerrière à l’époque des grandes découvertes géographiques, les pèlerinages, qui semblent une constante de l’humanité qui se rapporte à la sacralité, les colonisations – il y a une traite générale, explicite ou implicite, c’est le désir de connaissance. L’espace et le temps reçoivent un riche contenu par la sortie de l’univers connu. La géographie impersonnelle devient histoire, et celle-ci, histoire personnelle par la réception individuelle d’un autre rapport, fortement justificatif, tendu, à l’existence. Portant en soi-même ses propres valeurs, le voyageur se confronte avec des autres et le résultat intériorisé est une forme d’enrichissement de l’esprit.
Importante partie de la fondation du mythe de la diversité, l’expérience insulaire de Robinson se réécrit après le XVIIIe siècle, en nuançant les significations. L’évasion comme forme à expérimenter l’altérité est imaginée d’une manière protéique dans la littérature du XXe siècle; l’oeuvre de Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique – Vendredi ou la vie sauvage, transforme l’île dans une entité animée et fidèle, c’est l’Autre auquel
Robinson se rapporte et qui éclipse les autres inconstantes présences humaines. Dans un espace comprimé, le temps est infiniment dilaté. |
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Cuvinte-cheie călătorie, alteritate, mit comportamental, timp insular, amintire. |
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