Articolul este scris în 1943, când autorul făcea demersuri pentru organizarea Muzeului Etnografic la Iaşi şi este reprodus integral în virtutea actualităţii problematicii abordate. După ce subliniază importanţa muzeelor etnografice regionale şi cea a muzeului naţional, propuse de Vasile Pârvan, desfăşoară concepţia epocii privind organizarea unui Muzeu Etnografic, precum este cel al Moldovei. Activitatea muzeului se va baza pe o concepţie ştiinţifică; obiectele colectate şi aduse în muzeu trebuie să susţină „cunoaşterea cadrului de viaţă” care permite „cunoaşterea propriei fiinţe etnice” a vizitatorului. Pentru a susţine acest.

L’article, publié en 1943, lorsu’que Ion Chelcea faisait de démarches pour l’organisation du Musée Ethnographique à Iassy, est intégralement repris à cause de l’actualité de sa problématique. L’auteur, après une brève introduction dans laquelle il souligne l’importance des musées ethnographiques «régionaux» et d’un musée national, proposés par V. Pârvan, répond à la question qu’il se pose: «Quelle est la conception de notre époque dans l’organisation d’un Musée Ethnographique comme celui de la Moldavie?» La réponse prend avant tout en considération une conception scientifique sur laquelle celui-ci doit fonder son activité; les objets apportés dans le musée doivent soutenir «la connaissance du cadre de vie» qui permette «la connaissance de «leur» propre être ethnique». Pour répondre à cet appel, le musée ethnographique a «un triple but»: sauver les témoignages de civilisation et de culture populaire de leur disparition, étudier de manière scientifique ces témoignages et les mettre en valeur par des moyens spécifiques au musée, ayant un but éducatif. Pour achever ce programme, Ion Chelcea traite le problème de l’importance de la section de plein air d’un musée ethnographique, sa publication de stricte nécessité, l’existence d’une «archive de folklore» tout comme celle d’un réseau d’amis du musée.