Gândirea socială versus gândirea ştiinţifică
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NECULAU, Adrian. Gândirea socială versus gândirea ştiinţifică. In: Psihologie. Pedagogie Specială. Asistenţă Socială , 2010, nr. 19, pp. 55-67. ISSN 1857-0224.
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Psihologie. Pedagogie Specială. Asistenţă Socială
Numărul 19 / 2010 / ISSN 1857-0224 /ISSNe 1857-4432

Gândirea socială versus gândirea ştiinţifică

Pag. 55-67

Neculau Adrian
 
Universitatea "Alexandru Ioan Cuza", Iaşi
 
 
Disponibil în IBN: 30 noiembrie 2013


Rezumat

Ce texte propose un débat sur la puissance d’action de la pensée sociale par opposition à la pensée scientifique, cette dernière se caractérisant par sa rationnalité, sa neutralité et la canonicité de ses productions. La pensée sociale est un produit de la vie quotidienne, des relations institutionnelles, qui se manifeste surtout dans les conversations, l’évocation de faits divers, et l’échange d’idées dans les rencontres informelles des individus sociaux. La logique de la pensée sociale est celle du cas par cas, elle est socialement située et spécifique au contexte social et culturel du groupe, à son espace, à l’ici et maintenant de la communauté qui l’utilise. Le fonctionnement de la pensée sociale est soumis à deux conditions : 1) les caractéristiques sociales du contexte psychosocial qui a le pouvoir de dominer le noyau central des représentations sociales, d’exercer des pressions, d’influencer et imposer son modèle par la contrainte ou l’institution du contexte; et 2) le pouvoir de la situation, laquelle peut triomfer du pouvoir individuel dans des contextes donnés. Enfin, nous proposons le concept de „filet psychosocial‖, un concept qui désigne le langage, le discours, l’orientation sociocognitive dominante, résultantes d’un environnement culturel aliénant, préscrit, dirigé, censuré. La parole, le geste, le comportement public contrôlé ont pour effet l’aliénation, la soumission, l’hypnose de l’individu par la mise en place d’un climat de peur et suspicion, de la formalisation de la vie publique et privée et de la ritualisation et la bureaucratisation de la personnalité.