Dina Ghimpu se propose à étudier l’essence de la théâtralité du metteur en scène Alexandru Grecu par le prisme de l’expressivité artistique corporelle dans ses spectacles. Comme repère, elle se sert de deux spectacles représentatifs de ce metteur en scène – Carmen de P. Mérimée et Le Maître et Margueritte de M. Bulgakoff, les œuvres remarquables des auteurs consacrés. Par ses œuvres polyvalents A. Greku va réaliser ses propres idées et visions en ce qui concerne le théâtre contemporain. Ces idées, selon l’opinion de l’auteur, sont étroitement liées à l’expressivité artistique corporelle, du point de vue conceptuel, qui, de nos jours, est à la mode dans le théâtre européen. Cet article nous présente de quelle façon tout cela est reflété dans les spectacles de Grecu. L’auteur a étudié attentivement l’architectonique des spectacles, en analysant certaines scènes, pour déchiffrer la motivation logique intérieure de l’action, car le metteur en scène a signé les deux scénarios des spectacles lui-même. En outre, l’auteur a prouvé que, par l’expressivité corporelle, le metteur en scène a réussi d’exprimer l’intensité dramatique, la tension psychologique et la caractéristique des personnages. En cela réside la note spécifique, particulière, de l’esthétique de Théâtre Satiricus I. L. Caragiale.