The great scholar D.Cantemir showed his erudition in several cultural and knowledge fields, including the eastern music domain. His scientific and artistic works became well-known in the whole world only after his death. One of the first contacts of the western culture with the creation of D.Cantemir occurred through music. In 1714, in Paris is printed the literary work entited Dervish Aria, attributed to D.Cantemir, and over half a century in the work of the German composer Ch.W.Gluck Piligrimme Die von Mekka (1764) was noticed a melodic figure similar to that one used in Dervish Aria. The western music is present as well in the works of the Austrian composer Mozart. Romanian and foreign researchers have tried to establish a link between the Abduction from the Seraglio and Air Dervish, the latter being attributed to D. Cantemir and considered the inspiration for the first and last act of Mozart's opera. Historical records do not provide information that Mozart would have known the authentic oriental music or one written by Cantemir, while in the creation of both composers there were similar melodic formulas found in the two mentioned studies. Based on the reassessment of previous studies, but also on new materials, the author has attempted to provide additional arguments which would enable to highlight the relationship between the musical activity of the Prince of Moldova and the master of Salzburg. The musical and artistic work of Cantemir became known in Azerbaijan, Persia, Syria, Turkey, Austria, France, Germany, Italy, etc. The fact that his music through two great composers of the time – Ch.W. Gluck and W.A.Mozart – is known in oriental music and inspired by it proves one indisputable fact: the flow of values based not only on the west-east, but in the opposite direction. The present study is to suggest the idea that through his musical creation, D. Cantemir establishes a bridge between East and West.

Le grand savant Dimitrie Cantemir a manifesté son érudition dans plusieurs domaines de la culture et de la connaissance, y compris dans la musique orientale. L’oeuvre scientifique et artistique n’est devenue connue qu’après sa mort. Un des premiers contacts de la culture occidentale avec la création de D. Cantemir s’est produit à travers la musique. En 1714 à Paris, a eté imprimé l’Air sur lequel tournent les derviches de Pera, attribué à Cantemir, et dans une moitié de siècle on a rencontré une ligne mélodique similaire dans Les Pèlerins de la Mecque du compositeur allemand Ch.W. Gluck (1764). La musique orientale est présente aussi dans la création du compositeur autrichien W.A.Mozart. Les chercheurs roumains et étrangers ont essayé d’établir un lien entre l’Enlèvement au Sérail et Air des Derviches, ce dernier étant attribué à D. Cantemir et considéré comme source d’inspiration pour le premier et le dernier acte de l’opéra de Mozart. Les documents historiques n’offrent pas d’informations que Mozart aurait connu la musique orientale authentique ou celle écrite par Cantemir, pendant que dans la création des deux compositeurs il y avait des formules mélodiques similaires trouvées dans les deux travaux mentionnés. Basé sur la réévaluation des études antérieures, mais aussi sur de nouveaux matériaux, l’auteur a tenté apporter des arguments supplémentaires qui permettraient à mettre en valeur les relations entre l’activité musicale du prince de Moldavie et celle du maître de Salzbourg. L’oeuvre musicale et artistique de Cantemir est devenue connue en Azerbaïdjan, Perse, Syrie, Turquie, Autriche, France, Allemagne, Italie, etc. et le fait que sa musique autravers de deux grands compositeurs de l’époque - Ch.W. Gluck et W. A. Mozart - est connu dans la musique orientale et s’en est inspirée, nous prouve un fait incontestable: le flux de valeurs axées non seulement sur l’ouest-est, mais aussi dans la direction opposée. L’étude présentée vient à suggérer l’idée que, grâce à sa création musicale, D. Cantemir établit un pont entre l’Orient et l’Occident.